Poursuivant notre collaboration, le Ministère de la Culture et de la Communication souhaite faire évoluer l’identité visuelle du Forum Entreprendre dans la culture qui promeut l’industrie culturelle porteuse d’un très important dynamisme économique en France et à l’international, à travers des rencontres entre ses différents acteurs.

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Dans les premières éditions, il s’agissait de faire connaître le nouveau forum, donc de s’appuyer visuellement sur les vocations de celui-ci : “Entreprendre” et “Culture”.
Depuis 5 ans, la stratégie de notoriété a fait son œuvre, il fallait donc envisager un nouveau concept visuel illustrant les échanges et rencontres du “Forum”, tout en illustrant les différents secteurs et métiers concernés. Le concept visuel devait pouvoir se décliner sur plusieurs éditions.
Suite à la phase de recherches, avec Philippe Tilly au Ministère de la Culture, nous avons défini une série de silhouettes pour les secteurs et métiers, afin de composer un motif permettant des déclinaisons optimisées pour tous les formats d’annonce presse, post et header de réseaux sociaux. Alors que le visuel 2019 traitait les interactions en superpositions, le visuel 2020 joue avec le recoupement des ensembles.

Exercice 2020 : un format dans le format dans le format

En référence à son ancien logo (cf : gif animé ci-dessous), le Ministère de la Culture avait décidé de rogner les premières et dernières lettres des caractères sur ses visuels. Ce principe visuel avait le mérite de la charte graphique cohérente et adaptable facilement à tout graphisme. L’ennui est qu’à l’arrivée de la charte de l’État ils ont souhaité conserver cette ancienne charte qui avait de fait perdu toute sa pertinence.

Pour l’édition 2020, il fallait donc intégrer le visuel à la nouvelle charte graphique plutôt contraignante de l’État. Elle fût bien sûr respectée, d’une part par professionnalisme, quoi que l’on en pense, et d’autre part pour faciliter les validations avec la Direction de la Communication.
La charte de l’État va jusqu’à imposer le Marianne comme unique police de caractère, ainsi qu’une gamme de couleurs dont les harmonies sont très limitées.
Les contraintes sont telles qu’il sera probablement rapidement nécessaire de redéfinir un cadre de liberté graphique.

Plutôt que de signer et mettre en valeurs les contenus, les chartes graphiques ont très souvent tendance à s’imposer par-dessus tout, prendre l’ascendant sur l’événement à promouvoir, et celle de l’État n’y a pas échappé. Cela se traduit généralement par des Marie-Louise (ici fermée à gauche et ouverte à droite) ou bandeaux envahissants. Ils expriment davantage la contrainte, par des espaces limités, des blocs fermés, parfois à l’opposé de l’expression même du logotype.

Merci à Philippe Tilly, accompagné de Lucas Le Bellec et Emma Saclier pour ces agréables conditions de travail.